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Au delà du simple village fortifié (petites agglomération entourée d'une palissade en bois, le monde celte contait un grand nombre d'oppidums (ci-dessus, un exemple de la méthode de fortification), construction propre aux celtes particulièrement répandue en Gaule. C'est dans ce genre de place forte que Vercingétorix se retrancha durant la guerre des Gaules, comme Gergovie et Alésia.
Une vie urbaine assez intense put régner dans certains d'entre eux, rassemblant sous leurs murs tout ce qui fait une véritable cité. Ainsi, alors que le monde celte était plutôt constitué de petits villages assez autonomes, les oppidums ont pu prendre à une époque le rôle de "capitale" régionale, regroupant le pouvoir politique local et les éléments et fonctions y attachées (émission de la monnaie, concentration d'une "bourgeoisie" locale...). L'Irlande gaélique présente pour sa part certaines formes particulières de fortification, qui se rapprochent des formes continentales. L'équivalent gaélique du village celte est le crannog, village lacustre fortifié (images ci-dessus, à gauche). Très répandu à partir du VIIe siècle, le crannog est situé près du bord d'un plan d'eau. Il est constitué d'une couche de pierre, de troncs d'arbres et de branchages, maintenu en place par un rempart de pieux enfoncés dans le lit du plan d'eau. Le sol estt recouvert d'une couche de sable. La plate forme ainsi créée est entourée d'une palissade. Le rath (fort circulaire, voir ci dessous pour un exemple), est l'équivalent gaélique de l'oppidum. On en a recensé un très grand nombre (environ 30000), certains dans un état de conservation remarquable, notamment dans l'ouest du pays. Les îles d'Aran, par exemple, comptent quelques spécimens remarquables (ci-dessous). |
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